Je pêche en eaux publiques depuis l’âge de 10 ans, j’en ai maintenant 51. Si j’ai bien essayé de temps en temps les eaux privées, je ne m’y suis jamais plu. Je pêche le blanc et le vorace, mais je n’ai jamais été passionné par une technique de pêche particulière. De même, je n’ai jamais flashé sur le matériel de pêche, une bonne canne de 8,5 mètres maximum me suffit, pour autant qu’elle ne se comporte pas comme un fouet dès que le soleil brille ou que le vent se lève. Ma plus grande tristesse, c’est de devoir changer de canne après 10 ou 15 ans de loyaux services, alors que je commence seulement à bien la connaître. Quand j’étais plus jeune, je n’hésitais pas braver le froid, le vent et la pluie pour une partie de pêche. Depuis 10 ans au moins, je choisis soigneusement mes journées et, si j’accepte encore une partie de pêche dans le froid, sous la pluie ou sous le vent, je ne supporte plus de cumuler deux de ces inconvénients. Je suis ce qu’on appelle un pêcheur paresseux ou du dimanche. Cependant, je ne conçois pas une partie de pêche qui ne commencerait pas à l’aube pour se terminer au crépuscule. Voir le soleil se lever et se coucher, entendre les oiseaux chanter, une musaraigne glisser sous mon fauteuil (il y a belle lurette que mon dos ne supporte plus une journée sur un panier) sont des plaisirs indissociables d’une partie de pêche. Quand le poisson mord, je suis heureux. S’il ne mord pas, je modifie mon fond à quelques reprises, je change d’esche ou la couleur de mes asticots. S’il persiste à ne pas mordre, inch allha, je pique un somme en espérant qu’il sera mieux disposé à mon réveil. Une bonne bouffe entre copains au bord de l’eau ajoute un plus à ma journée qui devient alors inoubliable. Bref, pour paraphraser notre regretté SECRÉTIN (journaliste radiophonique pêcheur décédé), sans pour autant avoir toujours partagé toutes ses idées, «Je suis un pêcheur comme les autres».
En ce qui concerne les structures associatives et officielles, dans lesquelles je suis arrivé à l’insu de mon plein gré comme dirait VIRENQUE (mais ce serait une histoire trop longue à raconter), je suis :
- Président d’une société de pêche « LA GAULE COURCELLOISE » depuis plus de 17 ans. Elle ne tourne plus très bien et j’en suis responsable. Je n’ai plus le temps de m’en occuper comme je voudrais, et, malgré mes tentatives, je ne trouve aucun volontaire pour me remplacer à la présidence (avis aux amateurs).
- Administrateur depuis 1991, puis Président en 1995 de la FÉDÉRATION PROVINCIALE DES PÊCHEURS DU HAINAUT, CHARLEROI-THUIN, qui compte 34 sociétés de pêche pour 2.500 membres. Grâce à l’équipe formidable qui m’entoure, ça turbine comme on dit vulgairement.
- Président fondateur de la MAISON WALLONNE DE LA PÊCHE depuis 2001. Ici aussi ça turbine grâce à une autre équipe formidable, son Directeur, Monsieur XAVIER ROLLIN, que nous avons engagé en novembre 2003, une employée et un chargé de mission embauchés à la mi 2004. J’en veux pour preuve les congrès du 16 octobre 2004 et du 25 février dernier qui ont réuni les 26 fédérations de pêche wallonnes (ce qui n’était plus arrivé depuis le début des années 1950) et qui ont jeté les bases des futures structures de la pêche pour qu’elles répondent aux exigences de la Directive Cadre sur l’Eau de l’Union Européenne. Pour en savoir plus, je vous renvoie à son site Internet :
http://www.maisondelapeche.be- Membre invité comme observateur à toutes les réunions (AG, CA, Bureau, commissions) de la FÉDÉRATION SPORTIVE FRANCOPHONE DES PÊCHEURS DE BELGIQUE. Association que l’on ne doit plus présenter tant sa réputation est faite.
- Membre depuis 1995 de la COMMISSION PROVINCIALE PISCICOLE DU HAINAUT et DU FONDS PISCICOLE DE WALLONIE.
- Enfin, depuis 1996, membre du Conseil Supérieur Wallon de la Pêche qui est chargé de donner des avis d’autorité ou sur demande au Ministre ayant la pêche dans ses attributions et au Gouvernement Wallon. Les avis qu’il donne sont normalement confidentiels.
(S) Serge WASTERLAIN.